Les 2 Ateliers

Art Contemporain

Elégie

Installation vidéo et sonore
Véronique Durazzo Tordjeman – Didier Ducrocq – 2016
La Villa Douce – Université de REims Champagne Ardennes – Reims 2016
La Fileuse – Frichorama – 2017
Complexe scolaire Colbert – 2017
Théâtre « La Fabrique », Meung sur Loire – 2018

Dix miroirs au mercure corrodés, fers à béton, socle en bois et béton, deux vidéoprojecteurs, carte son, 6 enceintes amplifiées, ordinateur, carte Interface Z.

A bénéficié de l’Aide à la création en arts visuels de la Région Grand Est en 2016 (Dans le cadre de l’exposition « Résurgence »)
Résidence de création à La Fileuse, friche artistique de Reims, janvier à avril 2016.

Durée : boucle de 28 minutes
Dix miroirs au mercure corrodés, fers à béton, socle en bois et béton, deux vidéo projecteurs, ampoule à filament, carte son, carte Interface midi, ordinateur, logiciels Logic proX et Isadora.

Elégie est l’une des quatre pièces qui compose l’installation Résurgence, installation in situ présentée dans le salon de musique de La Villa Douce, siège de l’Université de Reims Champagne Ardenne en avril/mai 2016.

Photogrammes des projections vidéo dans les miroirs

Les questions métaphysiques sont au cœur de leur création qui interroge leur rapport à l’Univers. La notion d’espace-temps en est une constituante. Elle émerge par le traitement plastique et sonore, par un travail sur la morphose des images vidéo et du son, par le déplacement des repères spatio-temporels, par la convocation d’autres formes artistiques, le cinéma, la poésie, la musique, la peinture …
Dans ce traitement plastique et sonore, les outils technologiques, numériques sont inhérents à leur processus artistique.

Pour cette installation, les artistes ont filmé, enregistré des proches, des inconnus, dans leurs ateliers et au cours de leurs déambulations.
Des portraits, des sons tentent de s’incarner tour à tour dans une forme artistique qui reconfigure une analogie entre le temps qui se fait et la matière qui se défait, et invite à un voyage métaphysique.
Dix miroirs corrodés sont présentés tels un polyptyque. Ils tiennent lieu de supports aux images vidéo projetées, traces d’une mémoire révélée, où le regard est dans l’impossibilité de faire en une seule fois le tour de son objet.
Dans cet  »environnement » le son participe à la recomposition de l’espace, il est sculpture. Il traverse l’espace depuis le centre vers les extérieurs, se heurte aux parois, s’y réfléchit en analogie aux miroirs, le spectateur est alors au cœur d’une forme de dispositif immersif et sensoriel. Les sons, les textes, par leurs leurs lentes transformations , font entrer le spectateur dans une arythmie qui permet de recréer les conditions d’une expérience intérieure.
Cette installation offre au regardeur des lectures multiples, des points de vue sensoriels, culturels et invite à une traversée mémorielle, intime et collective.